L’oméga-3 s’insère parmi les éléments bénéfiques pour la santé, dont la principale source est certains poissons gras. Cet acide gras polyinsaturé est également issu des graines, comme le soja, la cameline, le colza, le lin et la noix. S’il est considéré comme acide gras essentiel, avec les omégas 6, c’est parce qu’il est très indispensable pour l’organisme humain, mais celui-ci n’arrive pas à le concevoir. Le corps ne peut donc pas s’en procurer que par le biais d’une alimentation. Considéré comme « Vitamine F » dans les années 70, l’oméga 3 présente des effets positifs notamment sur la santé du cœur.
L’oméga-3 agit positivement face aux maladies cardiaques
Organe vital du corps humain, le cœur ne doit pas être pris à la légère. Le bienfait de l’oméga-3 est prouvé par les résultats des études menées auprès de la population japonaise. En effet, une consommation excessive de poisson est bénéfique sur la réduction du taux de mortalité dû aux maladies cardiovasculaires. Mais, de nombreuses autres études cliniques ont également pu révéler les vertus protectrices de l’Oméga-3 contre les maladies cardiovasculaires. Il serait aussi bénéfique sur la prévention des facteurs ouvrant vers les problèmes cardiovasculaires, notamment la réduction des triglycérides dans le sang, des risques de formation de caillots, des taux de cholestérol, des risques de mort dus à l’arrêt cardiaque et de la pression sanguine. Cet élément essentiel pour l’organisme joue aussi le rôle protecteur de la paroi des artères tout en présentant ses bienfaits sur la prévention de l’arythmie cardiaque.
L’oméga-3 face à la dépression
L’Oméga-3 agit comme antidépresseur chez les sujets victimes de la dépression, selon les résultats d’une étude à l’initiative du docteur François Lespérance du CRCHUM (Centre Hospitalier de l’Université de Montréal). Il garde, d’après les résultats de cette étude effectuée auprès de 436 patients, dont 68 % étaient femmes, la même efficacité que la plupart des antidépresseurs. Toutefois, le traitement à base d’Oméga-3 ne doit pas être adopté chez un patient victime des troubles d’anxiété.